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Également appelé syncope ou évanouissement, le malaise vagal ou choc vagal en lui-même est la plupart du temps sans gravité. Les conséquences en revanche peuvent être dramatiques : chutes, accidents de la route… Mieux vaut prévenir que guérir et apprendre, grâce à quelques gestes simples, comment éviter le malaise vagal, qui touche autant les hommes que les femmes.
Quelles sont les causes du malaise vagal ?
Le choc vagal est lié à une suractivité du nerf vague qui va du cerveau à l’estomac. Lors des premières dissections, le trajet de ce nerf n’était pas bien défini, ce qui lui a valu ce nom surprenant. Quand le rythme cardiaque s’emballe, ce nerf, par réflexe, fait baisser la tension artérielle et, de fait, l’apport en oxygène. Le malaise vagal dure de quelques secondes à quelques minutes et le retour à la normale a lieu spontanément.
Les événements provoquant des malaises vagaux sont désormais bien identifiés :
- émotions fortes, positives ou négatives ;
- station debout prolongée, surtout dans un endroit surchauffé ou confiné ;
- passage trop rapide à la position debout ;
- hypoglycémie ;
- surcharge digestive ;
- fatigue et manque de sommeil.
Certaines personnes sont plus susceptibles de souffrir de malaises vagaux : les personnes âgées, atteintes d’hypertension ou diabétiques, par exemple.
Pour savoir comment éviter le malaise vagal, il convient d’en reconnaître les symptômes annonciateurs.
Quels sont les signes avant-coureurs d’un malaise vagal ?
Le malaise vagal n’est pas inévitablement accompagné d’une perte de connaissance. Vous pouvez seulement avoir une impression de malaise et les « jambes coupées ».
L’apparition soudaine de certains signes peut vous alerter :
- sensation de faiblesse ;
- transpiration excessive ;
- troubles visuels (voile noir, vision floue…) ;
- sueurs froides ;
- pâleur ;
- vertiges ou étourdissements ;
- troubles auditifs (bourdonnements, perte de l’ouïe…) ;
- hypersalivation ou bouche sèche ;
- nausées ;
- diarrhées ;
- bâillements irrépressibles.
Quelles sont les solutions pour l’éviter ?
Un sommeil réparateur, une gestion adéquate du stress, des repas à heures fixes et une bonne hydratation peuvent limiter les risques. Pour éviter un malaise vagal, une bonne hygiène de vie est essentielle. Et tout commence par le sommeil ! Aujourd’hui, 66% des Français de 18 à 75 ans souffrent de troubles du sommeil, et des conséquences qu’un mauvais sommeil a sur le quotidien. Ce n’est pas pour rien que, chaque année au mois de mars, le laboratoire PiLeJe organise une campagne d’information nationale A chacun son sommeil, afin de sensibiliser le public. Un bon sommeil est un premier pas vers une meilleure santé !
Mais lorsque cela ne suffit pas, comment éviter un malaise vagal ?
Pour rétablir une pression artérielle normale, dès que les premiers symptômes apparaissent, il existe plusieurs solutions :
- serrer les poings et croiser les jambes ;
- s’accroupir, s’asseoir ou s’allonger, si possible en surélevant les jambes ;
- desserrer ce qui peut empêcher la circulation : cols, ceintures…
Si vous devez rester debout longuement, contractez régulièrement les mollets et les fesses, pour activer la pression sanguine. Une étude conduite par le Dr Marta Bavolarova, Cardiologue à l’Hôpital Louis Pasteur de Kosice (Slovaquie) et publiée par le site de l’European Society of Cardialogy a montré que quelques halètements ou le fait d’inspirer 2 ou 3 fois par le nez, bouche fermée, peuvent suffire à éviter un malaise vagal imminent.
Dans tous les cas, il est préférable de consulter un médecin, surtout si le malaise dure plus de quelques minutes. En principe bénin, il peut toutefois être le signe de pathologies plus importantes (AVC, épilepsie, maladies cardiaques ou neurologiques…). Dans le cas de malaise vagal à répétition, une médication peut être envisagée.